
Initialement sorti sur PS2 en 2006 sous le nom de « Bully », ce soft de Rockstar Games est connu en France sous le nom de « Canis Canem Edit ». Un nom un peu chiant qui a néanmoins du sens puisqu’il signifie « les chiens mangent les chiens ». Rassurez-vous, même si vous n’aimiez pas le latin au collège, cela ne doit pas vous décourager de vous pencher sur ce sympathique jeu. Surtout si vous appréciez « l’esprit » Rockstar…
Fidèle au concept qui a fait la renommée de l’éditeur dans les années 2000, « Canis Canem Edit » est un jeu en monde ouvert. Vous vous déplacez librement sur une carte qui s’agrandit au fur et à mesure de l’aventure, libre à vous de remplir les missions disponibles ou de zoner en laissant libre cour à vos envies.
Ici vous incarnez Jimmy Hopkins, 15 ans, bonne tête de loubard anglais style Wayne Rooney. Viré d’un paquet d’établissements et peu aidé par une mère « volage » et pas vraiment impliquée, Jimmy intègre la Bullworth Academy, joli collège américain qui renferme néanmoins son lot de boulets (comme tous les collèges !). Rockstar aimant les caricatures, on retrouve donc dans ce collège différents types d’élèves : les bourges, les sportifs, les fayots, les blousons noirs, etc.
Le reste du temps, Jimmy va chercher à se faire un peu d’argent de poche en effectuant de petits jobs pour le compte d’autres élèves, des profs ou même de parfaits inconnus. Ce sera ensuite l’occasion de pouvoir s’acheter quelques fringues mais aussi des objets de farces et attrapes histoire de mettre un peu de bazar dans l’enceinte du collège.
Un des aspects sympathiques du jeu, outre l’habituel cycle jour/nuit, est que le rythme de l’année scolaire a été pris en compte, ponctuée par les saisons et les évènements types Halloween, Noël, etc.
Au fur et à mesure, Jimmy va prendre ses aises et s’impliquer dans la vie sulfureuse de la Bullworth Academy avec en trame de fond, la lutte contre le manipulateur Gary, qui tente sournoisement de tourner les clans les uns contre les autres. Mais Jimmy aura aussi le loisir de vaquer aux occupations habituelles d’un adolescent : faire du skate, draguer les filles et trainer en ville.
Comme toujours, le jeu est long (pas de ceux que vous finirez en une journée) mais on saluera l’effort qui a été fait pour varier les missions, souvent ludiques, sans parler du fait que les tâches secondaires sont très nombreuses également. En clair, le fan acharné pourra y jouer très longtemps !
Indispensable pour les fans des productions Rockstar et néanmoins recommandé pour tout le monde !
15,5/20