Test de Castlevania : Order of Ecclesia sur DS

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Je viens de renvoyer une nouvelle fois Messire Dracula dans les ténèbres auxquelles il appartient, cette fois-ci dans Castlevania : Order of Ecclesia, bouclant la “trilogie” de la licence sur DS par la même occasion. Contrairement aux précédents opus où on était vite en terrain connu, le postulat de base est quelque peu différent : pas d’entrée de jeu dans le château de Drac’, pas de Belmont (ni de Morris et autres habitués de la saga) !! On apprend dans l’introduction que les Belmont ont disparu, laissant l’humanité se débrouiller toute seule avec le Saigneur des Ténèbres (qui a pourtant disparu lui aussi). Craignant bien évidemment son retour, plusieurs organisations se sont formées pour tenter de trouver le moyen d’en découdre. C’est l’Ordre d’Ecclesia qui finit par faire la meilleure découverte : en travaillant sur des glyphes, Barlowe (le chef d’Ecclesia) réussit à mettre à jour Dominus, une glyphe surpuissante qui pourrait terrasser Dracula, et pour cause : elle est issue du pouvoir de celui-ci ! Ne pouvant lui-même maîtriser Dominus au risque de mourir, il entraîne Albus et Shanoa à cette fin. Mais alors qu’il avait promis à Albus que ce serait lui qui hériterait du pouvoir de Dracula, Barlowe choisit finalement Shanoa, celle-ci ayant des prédispositions à absorber les glyphes. Alors que le rituel commençait pour Shanoa, Albus intervient et vole Dominus ! Quand Shanoa se réveille, elle a perdu tous ses souvenirs et part à la poursuite d’Albus. Mais ce n’est là que le tout début du jeu…

cooeds0fOn remarquera dans un premier temps qu’avoir une femme en personnage principal dans un Castlevania c’est peu courant ! Ensuite, les niveaux/lieux à visiter changent aussi la donne : monastère, marais, prison, phare, fonds sous-marins, etc… Il y a de quoi faire pour retrouver Albus ! Et il faudra bien évidemment revenir dans plusieurs niveaux pour récupérer certains objets, faute de pouvoir adéquat à la première visite… Dans Order of Ecclesia, tout se base sur l’acquisition de nouvelles glyphes, qui servent à la fois d’armes (épée, lance, arc, marteau, faux…) et de pouvoirs secondaires (aimant, passe-murailles, ailes…). Là où ça devient intéressant c’est qu’il est possible d’unir 2 glyphes d’attaques pour réaliser une super attaque ! Par exemple, lier la même épée déclenchera l’attaque d’une épée géante qui fait plutôt mal ! On cherchera donc à essayer de lier plusieurs glyphes différentes pour en voir l’effet mais il vaudra mieux être sûr de son coup car beaucoup d’associations ne mènent à rien mais consomment tout de même des coeurs (et ça va vite ! Il faut donc utiliser ces super attaques avec parcimonie), imaginez donc ce que ça peut donner contre un boss… On remarquera également très rapidement que certaines armes sont plus efficaces que d’autres suivant l’ennemi affronté, même si elles sont moins puissantes à la base, il faudra donc souvent alterner pour ne pas y laisser sa peau bêtement !

OoEGameplay1C’est d’ailleurs la difficulté qui surprend dès le début du jeu. Autant Castlevania est (entre autres) réputé pour cela depuis le tout premier épisode, autant cette difficulté est variable ou relative depuis le début des “metroidvania“. Pour être clair, j’ai été diablement surpris comparé aux autres épisodes DS ! C’est pourquoi on cherchera à faire un peu de levelling et à bien s’équiper rapidement pour ne pas trop souffrir par la suite et surtout mourir trop souvent… Fidèles à la tradition de la licence, les bosses vous feront justement en voir de toutes les couleurs si vous ne venez pas les voir équipés comme il faut et si vous ne prenez pas le temps d’analyser leurs patterns et de tester les armes les plus efficaces contre eux. On cherchera également à sauver et à faire un peu les quêtes de tous les villageois mystérieusement enlevés par Albus, histoire de pouvoir s’équiper correctement d’une part, et de pouvoir poursuivre l’aventure d’autre part. En effet, alors qu’on pense qu’on va en finir au bout de 7-8h de jeu, l’histoire prend une tournure qu’on n’avait pas franchement vu venir (ce n’est pas le twist du siècle non plus mais ça relance les choses !). Les affaires sérieuses vont enfin pouvoir commencer ! Je n’en dis évidemment pas davantage pour ne rien spoiler mais j’ai au final terminé le jeu quelques heures éprouvantes plus tard (12h et quelques) au niveau 43 en ayant découvert 92% de la carte globale. Je n’ai par contre pas testé les modes débloqués à l’issue du jeu (comme le mode Albus notamment).

Order3--article_imagePour conclure, je dirais que Castlevania : Order of Ecclesia bouscule un peu par sa structure les convenances (spatiales surtout) de la licence, une bonne (petite ?) bouffée d’air frais en somme qui dépoussière un peu les choses même si on peut regretter que certains fondamentaux soient absents du titre (rien que les Belmont !). Je me rends d’ailleurs compte maintenant que j’ai fini les 3 épisodes DS que ce que j’ai le plus aimé est ma run en mode Richter dans Portrait of Ruin, en somme un personnage classe et un fouet dans un grand château, les fondamentaux j’vous dis ! Pour autant, les fans auraient bien tort de ne pas s’amuser avec Shanoa dans cette très bonne aventure, dépaysante à plus d’un titre.

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